Publié dans Société

Glissement de terrain à Ampasamadinika - L’affaire portée devant la Justice

Publié le mercredi, 02 décembre 2020

Le calvaire continue pour les habitants du Fokontany d’Ampasamadinika. Au moins 5 maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, y compris un musée âgé de 200 ans. Ces habitations se trouvaient auparavant à une dizaine mètres du ravin. Mais actuellement, elles n’en sont plus qu’à quelques mètres puisque les terres se trouvant aux alentours s’écroulent peu à peu. D’autres présentent déjà des fissures selon la description d’un père de famille habitant dans ce quartier par rapport au danger qui pèse sur les riverains.

Ainsi, une dizaine de maisons sont privées d’eau depuis maintenant deux mois. Les tuyaux sont détruits par les mottes de terre et la JIRAMA ne veut pas les réparer qu’une fois le mur de soutènement construit. Mais le pire dans tout cela, c’est que les élèves doivent grimper sur une clôture afin de pouvoir sortir de leurs écoles, puis rejoindre la cour d’un voisin à cause de la peur.

Faisant suite à l’appel des citoyens d’Ampasamadinika, par rapport au risque d’éboulement, les sapeurs-pompiers ont procédé à une constatation des lieux. La Direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a déjà convoqué le propriétaire du terrain concerné. Un arrêté d’injonction lui a été délivré afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Pourtant, il n’a pas encore réagi. Face à cette situation, la CUA a porté l’affaire devant la Justice. « Il s’agit de la vie des riverains, notamment en cette période de fortes pluies », soutient le maire Naina Andriantsitohaina sur sa page Facebook.

En rappel, un travail de déblai et de construction inconsidérée a été réalisé dans un quartier d’Ampasamadinika. Ce qui a engendré un glissement de terrain, menaçant ainsi la sécurité des habitants.

Anatra R.

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Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

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